LE MANQUE DE DÉSIR
Le manque de désir, son inhibition, se traduit par une froideur sexuelle agrémentée par l’absence de plaisir, que l’on nomme aussi frigidité. Chaque frigidité peut s’entendre et se comprendre au travers de l’histoire individuelle et souvent le roman familial. Cette pauvreté ou cette absence de désir se caractérise par la réduction ou la disparition de tout ou partie des motivations érotiques de la personne.
Le terme frigidité, bien qu’il ait pu s’appliquer à l’homme, est utilisé pour parler du trouble sexuel féminin. Il ne faut pas confondre l’inhibition du désir sexuel avec les aléas de l’accès à l’orgasme (anorgasmie).
« Je ne veux éprouver aucun désir pour cet homme » et d’autres plus paradoxales et inconscients : « Je l’aime et pourtant je ne le désire pas ou plus… »
Avec le temps et l’arrivée des enfants, la femme peut espacer les rapports et trouver des prétextes pour les refuser. Il y a parfois une demi-mesure d’acceptabilité si l’harmonie du couple est bonne.
AUTRES FACTEURS PSYCHOLOGIQUES CONSCIENTS ET INCONSCIENTS
- La défloration et le premier coït : Le sentiment de son échec érotique ou la découverte de son erreur dans le choix émotionnel et social est une blessure narcissique importante dans la vie d’une jeune fille.
- Les carences hormonales post ménopausiques, asthénie, pathologie thyroïdienne, obésité, affections métaboliques chroniques, toxicomanie, absorption de tranquillisants, d’antihypertenseurs, d’anorexigènes
- Les troubles relevant de la psychiatrie, les psychoses: psychiatrie lourde, psychoses sous traitement ou non dans le cadre hospitalier
autres causes identifiables de l’inhibition du désir : crainte de la contre performance (la femme est dépendante des « normes » véhiculées par la culture et le médias),
- crainte d’enfreindre un interdit (virginité avant le mariage, fidélité, interdit religieux, interdit déontologique), craintes des conséquences de la satisfaction du désir (grossesse, SIDA, MST), craintes des représailles (partenaire jaloux)
- causes non identifiées relevant de l’inconscient et nécessitant une sexothérapie : les projections parentales (le partenaire de vie est utilisé comme « doublure » d’une figure parentale), réactivation de l’interdit de l’inceste dans des situations d’intimité, etc.
LES ORIGINES DU TROUBLE DU DÉSIR
La femme « subit par amour » les signes extérieurs de l’affection de l’autre, avec abnégation et passivité. L’apprentissage d’un savoir-faire minimum peut donner accès à un art raffiné de simulation.
LES CONSÉQUENCES SUR LE COUPLE ET LES THÉRAPIES POSSIBLES
LE MANQUE DE DÉSIR
Le manque de désir, son inhibition, se traduit par une froideur sexuelle agrémentée par l’absence de plaisir, que l’on nomme aussi frigidité. Chaque frigidité peut s’entendre et se comprendre au travers de l’histoire individuelle et souvent le roman familial. Cette pauvreté ou cette absence de désir se caractérise par la réduction ou la disparition de tout ou partie des motivations érotiques de la personne.
LES TROUBLES DE LA SEXUALITÉ
Le terme frigidité, bien qu’il ait pu s’appliquer à l’homme, est utilisé pour parler du trouble sexuel féminin. Il ne faut pas confondre l’inhibition du désir sexuel avec les aléas de l’accès à l’orgasme (anorgasmie).
« Je ne veux éprouver aucun désir pour cet homme » et d’autres plus paradoxales et inconscients : « Je l’aime et pourtant je ne le désire pas ou plus… »
Avec le temps et l’arrivée des enfants, la femme peut espacer les rapports et trouver des prétextes pour les refuser. Il y a parfois une demi-mesure d’acceptabilité si l’harmonie du couple est bonne.
AUTRES FACTEURS PSYCHOLOGIQUES CONSCIENTS ET INCONSCIENTS
- La défloration et le premier coït : Le sentiment de son échec érotique ou la découverte de son erreur dans le choix émotionnel et social est une blessure narcissique importante dans la vie d’une jeune fille.
- Les carences hormonales post ménopausiques, asthénie, pathologie thyroïdienne, obésité, affections métaboliques chroniques, toxicomanie, absorption de tranquillisants, d’antihypertenseurs, d’anorexigènes
- Les troubles relevant de la psychiatrie, les psychoses: psychiatrie lourde, psychoses sous traitement ou non dans le cadre hospitalier
autres causes identifiables de l’inhibition du désir : crainte de la contre performance (la femme est dépendante des « normes » véhiculées par la culture et le médias),
- crainte d’enfreindre un interdit (virginité avant le mariage, fidélité, interdit religieux, interdit déontologique), craintes des conséquences de la satisfaction du désir (grossesse, SIDA, MST), craintes des représailles (partenaire jaloux)
- causes non identifiées relevant de l’inconscient et nécessitant une sexothérapie : les projections parentales (le partenaire de vie est utilisé comme « doublure » d’une figure parentale), réactivation de l’interdit de l’inceste dans des situations d’intimité, etc.
LES ORIGINES DU TROUBLE DU DÉSIR
La femme « subit par amour » les signes extérieurs de l’affection de l’autre, avec abnégation et passivité. L’apprentissage d’un savoir-faire minimum peut donner accès à un art raffiné de simulation.