Chirurgie esthétique intime chez la femme

Le lichen scléreux vulvovaginal à Paris

Le lichen scléreux vulvovaginal

Docteur Adriana guzman

Qu’est-ce que lichen scléreux ?


Le lichen scléreux vulvaire est une maladie auto-immune. Autrement dit, les cellules qui devraient défendre votre corps contre les microbes ou réparer les tissus après une blessure, donc les cellules du système immunitaire, s’attaquent plutôt aux tissus sains.
Le lichen scléreux provoque une inflammation chronique sur votre peau à plusieurs endroits du corps, mais il touche surtout la région de la vulve et de l’anus.


Qui peut être atteint du lichen scléreux ?


Le lichen scléreux est une maladie chronique qui est diagnostique tard dans la période de la ménopause chez les femmes, mais qui peut se présenter à n’importe quel âge, surtout avant la puberté.
Cette maladie affecte au moins 2 par 1000 femmes mais peut se présenter chez l’homme et les enfants.

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Traitement du lichen scléreux vulvovaginal

Chirurgien esthétique intime à Paris

Comment se manifeste un lichen scléreux ?


Certaines personnes atteintes ne développent jamais des symptômes.
Les sensations de démangeaisons, des brûlures, des douleurs et des rapports sexuels difficiles sont parmi les sensations les plus communes.
Localement Il se manifeste par des plaques blanches, épaisses et atrophiques au niveau de la vulve et du vagin, qui peuvent provoquer de la sécheresse, des brûlures, des fissures dans la région concernée. D’où la présence des douleurs et des sensations désagréables lors des rapports sexuels.
L’inflammation chronique provoque des changements de la forme des certaines parties de la vulve : peau qui devient blanche, petites lèvres et ou capuchon clitoridien qui rétrécissent, voir disparaître, réduction du diamètre de l’orifice vaginal externe.

 

Comment est diagnostiqué le lichen scléreux ?


En général, les symptômes et un examen physique suffisent pour savoir si vous avez la maladie.
Dans quelques cas, il faut faire une biopsie de la peau pour l’analyser.

Traitement du Lichen Scléreux vulvovaginal à Paris

Docteur Adriana guzman

La cause exacte du lichen scléreux n’est pas encore connue.

 
Cependant nous savons que cette maladie ne pas associée aux infections ou se présenter comme séquelles d’un traitement ou des actes que vous avez pu faire ou suivie.

 
Ce n’est pas, non plus, une maladie qui se transmet d’une personne à une autre.

 
Les femmes qui manquent d’œstrogènes, qui sont des hormones produites par les ovaires, sont plus à risque.


Parfois, une personne qui a un lichen scléreux a aussi une autre maladie auto-immune comme : hypothyroïdie, anémie par déficit de vitamine B12, alopécie et vitiligo. Il faut savoir, que l’une n’est pas la cause de l’autre.

 
Les femmes de tout âge peuvent être atteintes, mais la maladie se manifeste surtout avant la puberté ou après la ménopause.

Le traitement du lichen scléreux vulvovaginal vise à soulager les symptômes, à prévenir les complications (comme les infections ou les cancers) et à améliorer la qualité de vie des patientes.


Il repose sur l’application locale de crèmes à base de corticoïdes, qui ont une action anti-inflammatoire et immunomodulatrice. Ces crèmes doivent être utilisées régulièrement et à long terme, sous la surveillance d’un médecin.

 
D’autres traitements, comme les émollients, les antihistaminiques, les hormones ou la chirurgie, peuvent être proposés en fonction de la sévérité et de l’évolution de la maladie.


On ne peut pas guérir la maladie, mais on peut réduire et limiter ses effets.

Les progrès de la recherche ont permis de démontrer les propriétés régénératrices des cellules souches présentes dans les cellules graisseuses et autour de celles-ci qui corresponde au tissu vasculaire stromal.

 
Le transfert de graisse autologue (propre graisse du patient) se base sur le principe de réaliser une véritable autogreffe de cellules graisseuses par réinjection de la graisse prélevée sur le patient lui-même.

 
Ce sont ces propriétés régénératrices des cellules souches présentes dans les tissus graisseux et de la possibilité de filtrer encore plus cette graisse jusqu’au l’obtention de la nanograisse (ou nanofat ou stromal vascular tissue) qui corresponde à une émulsion cellulaire (graisse liquide) qui expliquent l’amélioration de la qualité des tissus où les cellules souches sont ré- injectés, permettant une amélioration de la souplesse et la texture de la zone.


Cette nanogreffe a pour objectif de redonner de la trophicité et d’améliorer la qualité des tissus.

 
Il s’agit d’une méthode spécifique avec un protocole précis permettant d’obtenir des résultats efficaces et pérennes.

 
Dans le cadre du Lichen scléreux l’objectif est d’arrêt l’évolution de la maladie, de régénérer les tissus et d’améliorer la qualité des tissus.

 
Ceci est représente par la régénérescence des tissus atteints par l’effet d’auto-immunité propre au Lichen scléreux.

 
Il faut noter que d’autres maladies auto-immunes comme la sclérodermie, syndrome de Raynaud, syndrome sec, les cicatrices, les suites d’une iatrogénie type radiothérapie ou chimiothérapie comme une atrophie vulvo-vaginale ou les désagréments lies au syndrome uro-génital de la ménopause peuvent bénéficier du pouvoir régénérateur des cellules souches.

 
Il faut cependant tenir en compte qu’il s’agit d’une véritable intervention chirurgicale qui doit être réalisée par un Chirurgien Plasticien qualifié et compétant, assurant un contexte de stérilité réellement chirurgical.

Si cette maladie n’est pas traitée, l’inflammation chronique peut créer des changements de l’anatomie de la vulve comme :

 

  • Fusion des petites lèvres avec les grandes lèvres
  • Peau qui enfouit le clitoris
  • douleur à l’entrée du vagin, puisque orifice réduit.

Ces changements anatomiques peuvent :

 

  • rendre les rapports sexuels difficiles et douloureux.
  • difficultés à vider la vessie dans les cas les plus graves
  • Perte de confiance en soi et sensation de manque de féminité.

Sans traitement, les femmes qui souffrent de lichen scléreux ont plus de risque de développer un cancer de la vulve. Celui-ci se présente sur 1 femme sur 20, parmi celles qui ne sont pas traités ou qui ne répondent pas au traitement.

Si les symptômes ne s’améliorent pas, car vous devez appliquer des crèmes plus souvent pour vous soulager ou les sensations désagréables ne partent pas, vous devez consulter votre médecin pour évaluer le traitement.

 
La surveillance par votre médecin de l’état de la vulve doit se faire une fois par an.


Si vous avez des symptômes inhabituels comme saignements, bosses ou lésions qui ne partent pas ceux-ci doivent être examinés par votre médecin.

Une première consultation sera nécessaire pour vous examiner, poser l’indication et vous proposer la stratégie de traitement.


L’étude minutieux, clinique et photographique permet d’établir un plan de traitement.


Un bilan sanguin préopératoire sera prescrit et une consultation de pré anesthésie sera organisée.

 
Une deuxième consultation avec le Dr Guzman servira à répondre aux questions, l’organisation de l’intervention et vous fournir les soins et prescriptions pour assurer un bon déroulement de la chirurgie et ses suites.

Pour votre confort cette type d’intervention est souhaitable de réaliser sous anesthésie générale de courte durée ou anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse ou hypnose.

Cette intervention est souvent réalisée en ambulatoire, sauf contre-indication.

La technique doit s’adapter à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats possibles.

 

Le repérage de la zone ou zones pour prélever la graisse est fait lors de la consultation. Le Dr Guzman privilège les zones donneuses en fonction de votre anatomie et de la quantité de graisse à prélever qui généralement ne dépasse pas les 200 cc.

 

La graisse est prélevée par lipoaspiration douce en circuit fermé après une petite incision, de façon atraumatique, à l’aide d’une canule adaptée.

La préparation, lavage et filtrage de la graisse prélevée à l’aide des tamis fins est effectué de manière à obtenir des cellules souches de qualité et d’éliminer les éléments non greffables.

 

Le transfert des cellules ainsi obtenues est fait à partir des microponctions, à l’aide des canules de taille fine, le Dr Guzman procède à l’injection dans différents plans et selon différentes directions, afin d’augmenter la surface de contact entre les cellules implantées et les tissus receveurs, ce qui améliore la survie des cellules souches.

 

La prise de greffe de cellules souches et sous réserve que la technique soit bonne, de la vascularisation des tissus receveurs qui permettra la prise de greffe effective, les cellules resteront vivantes au sein de la zone receveuse. Ceci représente une technique définitive puisque une fois intégrés aux tissus, celles-ci vivront aussi longtemps que les tissus qui se trouvent autour d’elles.

D’habitude assez simples, car sur la zone de prélèvement, la douleur est minime, car la technique est atraumatique, quelques ecchymoses sont possibles. L’œdème ou légère gonflement est présent pendant les 48 heures suivant l’intervention et mettra 1 à 2 semaines à se résorber.

 
Sur la zone vulvaire des petites ecchymoses et un léger gonflement seront présents les premières deux semaines. Une lubrification par des gel cicatrisants vous sera prescrit pour aider pendant le processus d’intégration cellulaire.

Etant donne qu’il s’agit d’une régénération cellulaire, il faut attendre au mois trois mois pour apprécier les changements de trophicité, souplesse et qualité de la muqueuse.

 
Avec le temps, le résultat se modifie du fait du vieillissement naturel des tissus ou de l’évolution de la maladie.

 
Un traitement complémentaire (petite retouche) à partir du 6ème mois post opératoire, peut être nécessaire pour parfaire le résultat.
Cette technique rend un réel service aux patientes avec un arrêt de la progression de la maladie.

En s’agissant d’un geste chirurgical, le transfert de cellules souches autologues est une véritable intervention chirurgicale.
Cet acte reste notamment soumis aux aléas liés aux tissus vivants, dont les réactions ne sont jamais entièrement prévisibles.
En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation de pré anesthésie votre médecin vous informera des risques lies à tout acte sous anesthésie générale ou sous sédation surveillée.

L’équipe des anesthésistes dans les cliniques où travaille le Dr Guzman sont qualifiées, exerçant dans un contexte chirurgical fait que les risques lies à une intervention chirurgicale sont devenus statistiquement très faibles.

En ce qui concerne le geste chirurgical, le Dr Guzman, est formée et compétente à ce type d’intervention. Les vraies complications sont rares lors que, l’indication chirurgicale bien choisie, le geste est de qualité avec des instruments chirurgicaux adaptés, notamment les filtres, canules mousses pour respecter les tissus, vaisseaux et nerfs tant de la zone donneuse comme de la zone receveuse des greffons.

Comme toute acte de chirurgie, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas. Le Dr Guzman assure de la formation et compétence requises pour éviter les complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.